Le principe de la créativité : ne pas avoir peur de se tromper !

Le principe de la créativité : ne pas avoir peur de se tromper !

September 21, 2022 Aus Von Allison Stone

Existe-t-il un secret de la créativité ? Si je ne pouvais donner qu’une seule réponse, je dirais : n’ayez pas peur de vous tromper ou que vos idées soient stupides. Dans le best-seller « It’s not enough to be good, you have to want to be good », Paul Arden a écrit deux chapitres qui commencent par des titres très intéressants liés à ce que nous appelons communément « erreur » et à ces fameux blocages mentaux qui nous empêchent d’avoir les « bonnes idées ».

L’erreur peut être très bonne


Le premier chapitre est direct et clair : « il est bon de se tromper ». Arden affirme avec force que le fait de commencer par se tromper peut en fait faire en sorte que la seule suggestion considérée comme controversée finisse par rendre tout possible. Qu’est-ce que cela signifie ? Que les découvertes et les innovations ne partent pas de la routine que nous établissons parfois. Elles ne naissent pas non plus de processus et de méthodes traditionnels et consolidés. Au contraire, ce qui impressionne, provoque des « wow » et change le monde, vient généralement de quelqu’un qui a osé emprunter une voie différente. Une petite transgression (ou beaucoup !) dans les schémas quotidiens peut donner des résultats surprenants.

C’est un principe qui s’applique dans différents domaines : dans le contenu pertinent, dans la stratégie de communication, dans la création de produits et dans sa propre vie personnelle. D’ailleurs, avoir la sécurité d' »essayer, échouer et apprendre » est un cycle apprécié précisément par ceux qui cherchent à innover et à optimiser. L’expression « tester rapidement, échouer rapidement et s’adapter rapidement » de l’expert en management Tom Peters est emblématique. Un autre exemple est le growth hacking, un nouvel état d’esprit recherché par les entreprises et qui a été diffusé par le secteur technologique. Il vise à booster les résultats et à apporter de la croissance à un produit, un secteur ou une entreprise. Par curiosité, son principe est d’émettre des hypothèses, d’expérimenter, d’apprendre et d’utiliser les connaissances acquises pour les tester plus avant.

Dans un domaine complètement différent, mais qui montre également l’importance des tests, parlons de la Hollande dans la Coupe du monde de 1974. Aujourd’hui encore, même si elle n’a pas été sacrée championne, l’équipe néerlandaise reste dans les mémoires comme « le carrousel néerlandais » ou « Orange mécanique ». Sans oublier une équipe aux talents remarquables – comme le stratégique et brillant Johan Cruyff, dont l’efficacité tactique était admirable. Mais quel était le différentiel ? L’adoption d’un style de jeu qui avait donné de bons résultats dans différentes équipes, mais qui n’était pas le plus populaire à l’époque. Les joueurs jouaient dans différentes fonctions, sans positions fixes et avec une certaine flexibilité pour circuler sur le terrain. L’objectif est le but. La raison était l’objectif. En améliorant un schéma qui était développé en vue d’un objectif, ils sont entrés dans l’histoire du football.

Tous ces exemples convergent vers un point commun : le mal peut être l’occasion d’accomplir quelque chose de mémorable. Selon Arden, la plupart des gens ont peur de prendre des risques et restent dans une zone de confort. En s’inquiétant de ce que les autres vont penser, ils suggèrent des idées pas très raisonnables. Cependant, au lieu de lever les yeux au ciel, nous devrions nous permettre de considérer les opinions et d’essayer de les améliorer, comme s’il s’agissait d’un point de départ à améliorer. Les conséquences ? Transformer ce qui était qualifié de « mauvais » ou d' »idée absurde » en une nouvelle façon de penser, de faire et de créer.

Cultiver les idées stupides : c’est peut-être le secret de la créativité


Le deuxième chapitre d’Arden qui s’inscrit ici et qui peut stimuler votre créativité est, de la même manière, objectif : « n’ayez pas peur des idées idiotes ». Certes, tout le monde ne pourra pas vous suivre ou vous encourager, mais cela ne doit pas être un obstacle. Mais s’il y a un blocage mental, qu’il soit dû à la peur ou à toute autre raison, il faut agir. Le conseil donné par l’auteur est de « suivre ce que vous pensez être juste ». Pour vaincre « l’immobilisation créative », il faut cesser de s’inquiéter de bien faire les choses. Pour cela, il y a deux astuces qu’il nous enseigne :

Blocage mental ? Commencez par faire le contraire de ce que la situation exige.
Regardez par la fenêtre, là, dans le bureau. Tout ce qui attire votre attention, tout objet ou événement, doit être transformé en la créativité que vous recherchez.
Quel mauvais chemin allons-nous prendre aujourd’hui ?